Festival du documentaire en santé

Le festival du documentaire est organisé par les enseignant.e.s-chercheur.e.s du Collège des Humanités et Sciences Sociales ainsi que par des étudiant.e.s de FGSM3 des Facultés de Médecine Lyon Est et Lyon Sud. 

Il aura lieu les 19, 20 et 21 mars 2019.

Mardi 19 mars 2019 : projection-débat d’ « Urgences » de Raymond Depardon (1987, 90 min), en présence de deux intervenant.e.s pour le débat. 

Synopsis du film : Tourné au sein des urgences psychiatriques de l’Hôtel-Dieu à Paris, ce film est le documentaire le plus abouti de Raymond Depardon. Il filme des personnages du quotidien dans leurs demandes, leurs drames et leurs souffrances grâce à un dispositif d’une rigueur absolue. Le cadre, le plus souvent fixe, la distance affirmée permettent de filmer la relation patient.e-psychiatre avec la puissance, le rythme et la densité du vrai.

Mercredi 20 mars 2019 : projection-débat d’ « Infirmières » de Jenny Keguiner (1995, 50 min), en présence de deux intervenant.e.s pour le débat. 

Synopsis du film : Paris, Hôpital Laënnec, service de réanimation. L’univers clos d’un service d’urgence, avec ses codes et ses tensions, ponctué par le signal sonore des scopes et des respirateurs. Dix équipes de six infirmières s’y relaient. En suivant leurs pas, on découvre de l’intérieur l’univers des malades et des soignants, fait de relations fortes, d’émotions et de contacts. Portraits d’infirmières, réflexions sur le métier et ses difficultés, rapports avec les familles, solidarité et hiérarchie au sein des équipes soignantes. Les tableaux s’enchaînent en forme de chronique quotidienne. Plus inattendus dans cet univers grave, la chaleur et l’humour, les rires et les histoires qu’on se raconte, ... comme un hommage à la vie qui continue. 

Jeudi 21 mars 2019 : projection-débat d’ « Au chevet du vieux monde » de Yohan Laffort (2014, 75 min), en présence de deux intervenant.e.s pour le débat. 

Synopsis du film : Le film dresse le portrait de trois médecins étrangers ayant choisi de venir s’installer en France, dans des zones rurales reculées de l’Auvergne. Ils apparaissent un peu comme le dernier recours à la désertification médicale, face au vieillissement des médecins généralistes et à la « crise des vocations » des jeunes praticiens français, réticents pour aller exercer à la campagne. Au fil des saisons, nous les suivons auprès de leurs patients et patientes plutôt vieillissants. 

Contact : Paul-Fabien Groud